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Dernière MàJ : 06/06/17

Urticaire chronique  L50 S98

Ancre 1

Éléments clés

  • Lésions urticariennes persistantes depuis plus de 6 semaines.

Ancre 2

Prise en charge

Éliminer un diagnostic différentiel:

-Érythème polymorphe

-Mastocytose

-Pemphigoïde stade prébulleux

Examen clinique pour recherche et éviction des facteurs déclenchants et recherche de maladie associée : 

Interrogatoire :

-Chronologie?

-Antécédents familiaux?

-Prise médicamenteuse?

-Habitudes alimentaires?

-Exposition?

-Stress?

-Circonstances déclenchantes (effort, frottement, pression, chaleur, froid, eau, exposition solaire, vibrations)?

-Signes d'accompagnement d'une maladie générale?

Examen physique:

-Dermographisme (lésions linéaires reproduites par le grattage)

 -Urticaire retardée à la pression (urticaire profonde des zones d’appui provoquée par la pression)

−Urticaire cholinergique (exposition à la chaleur, à l’effort ou une émotion, de durée brève)  

−Angio-œdème du visage (cause alimentaire chez l’enfant, et médicamenteuses chez l'adulte)

Facteur déclenchant/maladie associée/Urticaire fixe ?

OUI 

NON

Avis dermatologique

Urticaire idiopathique

-Antihistaminiques H1 non anticholinergiques (2ème génération) en monothérapie pendant 1 à 2 mois:

Exemples:

-BILASTINE

-CÉTIRIZINE

-DESLORATADINE

Réévaluation  à 2 mois

Guérison

Arrêt progressif du traitement après rémission complète et durable des lésions

Amélioration

Poursuite du même traitement

->Résistance au traitement si:

-Retentissement sur la qualité de vie

−Prurit important

−Extension des lésions, poussées d’angio-œdème

 

-Bilan biologique:

NFS, VS, CRP, Anticorps anti-thyroperoxydase

​

-Mauvaise observance, facteur aggravant, signes associés?

Grade B

-Changement de molécule antiH1 de 2ème génération

BITHÉRAPIE:

-AntiH1 de 2ème génération le matin

ET

-AntiH1

 de 1ère génération

Exemples:

-HYDROXYZINE

-MÉQUITAZINE

AE

Ancre 3

Réévaluation  à 2 mois et avis dematologique si échec

Effets indésirables

Seuls les effets secondaires très fréquents (≥ 1/10) et fréquents (≥ 1/100, < 1/10) sont présents dans cet encadré, pour plus d'informations, cliquez sur le produit concerné.

Ces molécules ont été choisies à titres d'exemples, aucun antiH1 n'a démontré sa supériorité par rapport à un autre et aucun antiH2 n'a démontré sa supériorité par rapport à un autre, cette liste n'est donc pas exhaustive.

​

AntiH1 de 2ème génération (non anticholinergique) :

​

BILASTINE :

Affections du système nerveux :  somnolence, céphalées

CÉTIRIZINE :

Affections du système nerveux: somnolence

DESLORATADINE :

Affections du système nerveux: asthénie

​

AntiH1 de 1ère génération (anticholinergique) :

​

HYDROXYZINE :

Affections du système nerveux: somnolence

MÉQUITAZINE

Ancre 4

Conseils au patient 

  • Penser à proposer une prise en charge psychologique en cas d'urticaire chronique.

  • En cas d'urticaire chronique il est conseillé afin de ne pas aggraver les crises : 

   -Même les médicaments les plus anodins peuvent aggraver les symptômes en l'absence de toute allergie : il est donc conseillé d'éviter             les prises d'aspirine ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ; préférer le paracétamol en cas de douleurs modérées,

   -de limiter la température et la puissance du jet de douches et d'éviter d'autres sources de chaleur non indispensables (saunas…).

   -le stress à lui seul n'induit pas l'urticaire chronique mais peut favoriser ou aggraver les poussées de la maladie,

   -la cortisone n'est pas le traitement de l’urticaire chronique en dépit d'un effet immédiat souvent spectaculaire, elle expose au risque de         rebond de la maladie lors de son arrêt et d'aggravation progressive ainsi qu'à des effets secondaires à long terme,

   -Il est conseillé en revanche de prendre un traitement anti-histaminique quotidiennement pendant plusieurs semaines ou mois plutôt que        de le prendre uniquement lors des poussées.

  • En cas d'urticaire physique, un avis spécialisé est souhaitable.

  • Il ne faut pas hésiter à consulter son médecin pour lui exprimer la gêne ressentie et lui poser des questions sur la maladie.

Sources

​

1."Prise en charge de l'urticaire chronique", conférence de consensus, Société française de dermatologie avec la participation de la HAS, janvier 2003.

​

2."L'urticaire" dermato-info.fr, Société française de dermatologie.

​

3. CEDEF. "Hypersensibilités et allergies cutanéo-muqueuses chez l'enfant et l'adulte". Ann Dermatol Venereol ; 2018

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